Chère amie, Cher ami,

Ce mercredi 2 avril avait lieu le procès dit « Pétain », procès dans lequel j’ai été relaxé à deux reprises par la justice, en 2021 comme en 2022. Malgré ces relaxes, les associations politisées, les mêmes qui me harcèlent judiciairement depuis des années, ont décidé que ce ne serait pas suffisant tant que je ne serai pas condamné. Et la justice a cédé.

Ce procès renvoyé aujourd’hui en Cour d’appel par la Cour de Cassation, juge du droit et non du fond, m’oblige à le redire une bonne fois pour toute :
- à aucun moment je n’ai souhaité « défendre Pétain »,
- évidemment, à aucun moment je n’ai entendu minimiser l’ampleur du massacre des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Quelle absurdité de me le reprocher.

Dans mon livre, Le Suicide français publié il y a maintenant 11 ans, j’ai abordé la question de l’Histoire et de ses conséquences politiques. Sur quelques pages parmi des centaines, j’ai évoqué un phénomène qui m’avait toujours marqué, aussi bien en tant que Français de confession juive, qu’en tant que passionné d’Histoire : la situation particulière des Français de confession juive, qui, pour beaucoup d’entre eux, ont mystérieusement survécu – quand leurs coreligionnaires étrangers présents sur le sol français furent odieusement livrés et massacrés. Je n’ai rien inventé, d’autres historiens, pour beaucoup de confession juive, avaient réfléchi à ce phénomène avant moi. Ce sont eux que je cite : Raoul Hilberg, spécialiste mondial du massacre des juifs lors de l’Holocauste, et Alain Michel, rabbin à Jérusalem, guide à Yad Vashem, qui m’a fait l’honneur de témoigner en ma faveur lors du procès.

Ces faits montrent que, pour les associations qui m’attaquent, ce procès n’a rien d’historique. Il m’est fait, je le crains, pour des raisons politiques. Une fois de plus.

J’annonce donc former un pourvoi en cassation.

Vive la France !

Éric Zemmour