Adhésion 2024
JE RENOUVELLE MON ADHÉSION
 

Le discours de Chaumont-sur-Tharonne

Mes chers compatriotes, bonsoir à tous !

Merci, merci de m’accueillir ici chez vous, en Sologne.

Ici, au centre du Val de Loire, aux confins du Gâtinais, du Berry et de la Touraine, vous êtes le cœur battant de la France. Vous êtes les héritiers d’une grande histoire, l’histoire fameuse des rois de France, du château de Chambord, de Jeanne d’Arc, de François 1er et de Léonard de Vinci. Ici, nous sommes dans la France des courageux, des bâtisseurs et des conquérants, le pays des arts, des lettres, de la gastronomie, le jardin de la France !

Merci mon cher Guillaume Peltier, député de cette France rurale, de m’accueillir sur cette si belle terre de Sologne ! Une terre qui est rude et vraie, dont les forêts sont profondes et les étangs sauvages. Ici, il y a des cerfs, des sangliers, des paysans, des chasseurs, des pêcheurs, des travailleurs, des gendarmes, des entrepreneurs, des femmes qui sont des femmes et des hommes qui sont des hommes. Ici, on ne fait pas semblant, on ne triche pas. Vous le savez, je suis un enfant de la banlieue, mais je crois que vous et moi, nous sommes faits pour nous entendre.

Chaumont-sur-Tharonne, mes amis ! 1 000 habitants. 1 000 habitants, et 1 000 personnes dans cette salle ! 1 000 habitants ! Tout est dit. Ici, il n’y a pas de place pour l’idéologie, la langue de bois et le politiquement correct. Ici, on est vraiment en France.

C’est le lieu idéal pour vous parler du monde rural, pour décrire la beauté de vos paysages, de vos métiers et de votre histoire ! C’est le lieu idéal pour vous dire à quel point je vous comprends, combien je vous admire, combien je vous aime et jusqu’à quel point je vous défendrai ! Je vous défendrai face à tous ceux qui vous oublient et contre tous ceux pour lesquels vous êtes trop Français, trop franchouillards, pas assez modernes.

Vous êtes le monde de la terre et de tout ce qu’elle donne, et votre village est le centre de votre monde. Et puisque vous êtes vraiment la France, on pourrait imaginer que vous êtes respectés. On pourrait croire que l’Etat vous considère comme la chair de la chair de notre nation, comme la prunelle des yeux de notre patrie ! Eh bien, pas du tout. Bien au contraire. Emmanuel Macron vous regarde de tellement haut qu’il vous trouve microscopiques. Il plane tellement qu’il ne vous voit même plus. Il vous marche dessus. Il vous écrase. Il ne vous entend pas crier. 1 000 habitants, pour Emmanuel Macron, c’est une statistique microscopique. Pour nous, mes amis, c’est tout un monde !

C’est tout ce monde, le vôtre, que les politiciens veulent bouleverser. C’est votre monde que les bobos veulent transformer. C’est tout ce monde que moi, je veux protéger !

Je vous protégerai pour qu’ils ne vous forcent pas à devenir autre chose que vous-mêmes. Pour qu’ils ne vous forcent pas à baisser les yeux. Par exemple, et quel exemple ! Je refuse que qui que ce soit vous interdise un jour de chasser ! Je refuse que qui que ce soit s’attaque à la pêche, vous avez des techniques ancestrales, qu’il faut conserver et transmettre. J’étais tout à l’heure avec Louis-Xavier, un éleveur, tellement amoureux de ses bêtes ! Les vrais écologistes, c’est vous ! Les vrais amoureux de la nature, c’est vous ! Vous les chasseurs, vous les pêcheurs, vous les agriculteurs, vous les meilleurs amis de la nature dont je veux être le Président, vous les Français !

Regardez-les, ces politiciens ! Il est tellement plus facile pour eux, tellement plus politiquement correct, de s’apitoyer sur les banlieues, en évitant soigneusement de voir la misère rurale à quelques dizaines de kilomètres de chez eux. Regardez-les, depuis des décennies s’occuper exclusivement des cités, oubliant complètement le monde rural ! Il est tellement plus facile pour eux d’aimer le lointain que son prochain.

Depuis des décennies, la puissance publique française a accumulé – tenez-vous bien – 14 plans banlieues successifs. Quatorze ! Des dizaines de milliards d’euros du contribuable français, votre argent, qui a été englouti dans d’innombrables quartiers, pour acheter une paix sociale qui n’est jamais venue. La Cour des Comptes elle-même avoue ne pas réussir à évaluer l’ampleur de cette gabegie, ce gouffre, cet immense gâchis.

Un chiffre éloquent : l’État dépense actuellement deux fois plus par habitant de banlieue que par habitant des zones rurales. J'ai déjeuné avec une dizaine de maires ce midi, ils me disent tous la même chose : ils mettent parfois des mois à décrocher quelques milliers d’euros pour l’entretien d’une route communale ou pour repeindre le mur d’une de vos écoles. Pendant ce temps, des médiathèques flambant neuf et des stades de foot poussent dans toutes les cités où les caïds font la loi, où les policiers ne peuvent plus entrer, où les pompiers se font agresser. Trouvez-vous cela normal ?... Non ! Moi non plus !
J’inverserai cette tendance. Nous réorienterons les faramineux budgets de la politique de la ville vers la France rurale, pour - enfin ! - favoriser nos campagnes, nos villages et nos petites bourgades.

Avant de vous faire part de ma vision de l’avenir et d’une proposition qui me tient à coeur, je veux vous raconter quelques histoires, les histoires de personnes magnifiques que j’ai rencontrées depuis des mois que je sillonne la France, et dont les vies symbolisent à mes yeux la crise de la France rurale.

J’ai rencontré Emilie, une maman de deux enfants qui travaille et qui n’en peut plus des galères pour concilier vie familiale et vie professionnelle, des galères pour trouver une nounou, une crèche ou une garderie. Elle aimerait que le futur Président de la République soit aussi celui de la France rurale : Emilie, je serai votre président, je serai le président de tous les Français oubliés, méprisés, abandonnés.

J’ai rencontré Grégory, un artisan qui, comme vous, utilise sa voiture tous les jours, pour livrer ses clients, pour aller voir ses fournisseurs : je sais qu’ici comme dans toute la France des provinces, la voiture n’est pas un choix, la voiture est une obligation, c’est un outil de travail. C’est votre seul moyen de transport : déconnecté, déraciné, hors sol ceux qui prétendent le contraire, comme Emmanuel Macron et son gouvernement de bobos qui rêvent de supprimer la voiture et de mettre toute la France au vélo. Ces politiciens vous infligent chaque jour des punitions nouvelles parce que vous êtes des automobilistes : je serai le président qui protégera les automobilistes et qui refusera toute taxe nouvelle sur l’essence, le fioul et le diesel.

Je serai le président qui dira non à l’écologie soupçonneuse et punitive ! Je rétablirai les 90 km/h, je plafonnerai les amendes, et je supprimerai le permis à points. Il y a en assez de cet État si lâche avec les racailles et si cruel avec les honnêtes gens !

Toujours plus d’amendes, toujours plus de taxes, toujours plus de radars, toujours moins d’argent pour boucler les fins de mois !  Je mettrai fin à ce racket organisé des automobilistes, de ceux qui se lèvent tôt, de ceux qui ne disent rien, de ceux qui ne cassent pas.

Oui ici à la campagne, on ne casse pas, on ne détruit pas, on ne brûle pas les écoles et les services publics, mais il arrive qu’on souffre quand même et nous devons répondre à cette souffrance, parfois même cette détresse.

Alors je pense enfin à ma rencontre avec Louise et Vincent, qui vivent avec une petite retraite, et qui n’ont plus accès à un médecin généraliste, qui n’en peuvent plus de devoir attendre et faire des dizaines et des dizaines de kilomètres pour aller aux urgences pour enfin pouvoir se faire soigner. Comme Louise et Vincent, vous êtes aujourd’hui 11 millions d’habitants, dans plus de 25 000 communes à ne pas disposer d’un médecin généraliste. C’est une honte ! Nos politiciens ont préféré offrir les soins gratuits à tous les étrangers clandestins avec l’aide médicale d’état, plutôt que d’investir cet argent dans la santé des Français. 

Quand tant de nos compatriotes ne parviennent plus à se soigner, nous offrons 2500 euros de dépenses de santé par an, à des étrangers, qui ne travaillent pas et ne cotisent pas. Jusqu’à quand allons-nous supporter cette injustice ?  

Vous êtes 8 millions d’habitants dans plus de 22 000 communes à ne plus pouvoir pousser la porte d’une boulangerie, d’une épicerie ou d’un bureau de poste ! C’est une honte ! Vous êtes 3 millions d’habitants dans plus de 14 000 communes à ne plus ressentir la fierté de voir l’école trôner au milieu de vos vies ! Vous êtes 8 millions de Français à ne pas disposer d’un accès de qualité à Internet… C’est une honte !

Oui, l’Etat a abandonné la France rurale, oui l’Etat a oublié les 20 millions de Français qui vivent dans nos campagnes, oui l’Etat est complice de non-assistance à pays en danger : je serai le président qui ne vous considérera plus comme des citoyens de seconde zone, vous retrouverez avec moi votre juste place dans nos politiques publiques !

L’argent public dilapidé dans les banlieues depuis quarante ans reviendra chez vous car c’est vous qui en avez besoin ! Car c’est vous que nous voulons protéger ! Car vous n’avez jamais la parole, car vous ne cassez pas les vitrines, car vous ne vous plaignez pas alors que vous souffrez plus que les autres !

Pour remettre de la vie dans la France rurale, il faut une politique globale. Vous le savez, vous le sentez, vous le vivez, la vie est devenue plus dure : moins de pouvoir d’achat, moins de service public, plus de déserts médicaux, plus de chômage : je sais combien vous aimez votre terre, quand vous trouvez encore le courage de donner la vie et de transmettre un héritage dans ces conditions.

Alors, je vais vous annoncer une mesure capitale, ce soir, mes amis. Une mesure  qu’aucun candidat n’oserait proposer. Que voulons-nous ? Nous voulons redonner de la vie à nos campagnes. Nous voulons repeupler nos campagnes ! Sans enfant, sans jeunesse, sans nouvelles générations, il n’y a rien, tout s’épuise. Pour que renaisse le monde rural, il faut d’abord que les naissances soient de retour, chez vous et tout autour de vous. La reconquête des campagnes passe par les enfants nés à la campagne. Sans eux, pas d’avenir, pas d’espoir. Je veux que les Français fondent des familles dans les villages !

Pour cela, je compte mener une grande politique de natalité et cette fois, en vous privilégiant vous, et pas les départements où il y a plus de trois enfants par femme ! Pas les banlieues des métropoles !

J’ai donc décidé de vous présenter la mesure la plus inédite, la plus forte jamais proposée aux Français qui vivent à la campagne. Une mesure pour les familles, une mesure pour nos enfants, une mesure pour la jeunesse, une mesure pour la natalité, une mesure pour l’avenir, une mesure pour le retour de la France, pour l’avenir de la France, pour la survie de la France.

En mettant fin à l’immigration, en mettant fin à l’assistanat, je serai en mesure de financer le plus grand plan de développement de la natalité dans nos villages pour tous les citoyens de la France rurale :

Alors écoutez bien, dès l’été 2022, pour chaque nouvel enfant né dans une famille de la France rurale, nous mettrons en place une bourse de naissance de 10 000 € ! Oui, 10 000 € pour prendre en charge les frais de nounou, les frais de transport, l’aménagement du logement ou des activités extra-scolaires. Oui, 10 000 € pour vous si vous faites un enfant dans une commune rurale, pour mettre fin à la fracture rurale ! Oui, 10 000 € pour une vraie politique de natalité : pendant des décennies, l’Etat a financé l’immigration et les banlieues. Désormais, nous allons aider les familles françaises qui vivent dans nos provinces et nos campagnes. Le gouvernement a bien décidé de la politique de la ville ! Je décide de la politique de la campagne ! Le gouvernement a bien décidé de dédoubler les classes dans les banlieues ! Je décide d’agir pour qu’on ne supprime plus de classe dans la France rurale !

Cette mesure a un coût de deux milliards d’euros : c’est dix fois moins que le coût des aides sociales aux étrangers, c’est vingt fois moins que le coût des fraudes sociales en France, c’est plus de trente fois moins que le coût des plans banlieues des quarante dernières années. L’Etat est capable de prendre en charge les clandestins mineurs isolés. Chaque étranger mineur isolé coûte près de 50 000 € par an, car ils sont nourris logés blanchis. 50 000 € auquel il faut ajouter le coût faramineux de la délinquance de certains de ces clandestins, qui sont immédiatement relâchés dans la nature par la justice. Tout cela est financé par vos impôts. Alors pourquoi peut-il autant pour les étrangers ? Pourquoi, pour une fois, ne pourrait-on pas dépenser 10 000 € pour un nouveau-né français dans nos campagnes ? Nous allons faire des familles rurales les premières bénéficiaires de notre nouvelle politique. Plus pour les Français ruraux, moins pour les étrangers, moins pour ceux qui ont déjà bénéficié de beaucoup d’argent public, c’est de la justice !

Pour vouloir fonder une famille ici, vous voulez que votre enfant vive dans le meilleur environnement possible ! Et pour cela, il faut sanctuariser les écoles ! Malgré les promesses d’Emmanuel Macron, rien n’a été fait pour cela. Pour l’année 2019, ce sont 350 classes de communes rurales qui ont fermé leur porte par manque d’élèves et de professeurs. Comment vouloir fonder une famille dans des zones désertées par l’instruction ? Aujourd’hui, si les besoins de places sont trop faibles pour une seule année, c’est toute la classe qui peut fermer ! Je lisserai le calcul sur trois ans pour donner davantage de visibilité aux communes sur le maintien de classes dans leurs écoles ! Avec ma mesure en faveur de la natalité, il y aura davantage d’enfants dans vos communes, alors nous ne fermerons plus de classe ! Nos campagnes reprendront vie !

Mon gouvernement sera jugé sur la nouvelle vitalité de nos campagnes, sur la puissance retrouvée de la France rurale, sur les maternités qui vont rouvrir, sur les services publics qui vont revenir, sur les écoles qui vont renaître, sur les commerces qui vont revivre, sur les emplois retrouvés, sur les médecins qui se réinstalleront, sur la vie qui va revenir dans nos villages et nos bourgs. Nous allons investir sur la France de demain et d’après-demain. Oui, mes amis, ouvrez grand vos coeurs et vos bras : des milliers de familles vont se fonder, se créer, s’agrandir, et voir le jour dans notre pays, les enfants seront bientôt de retour dans nos campagnes où il fait si bon vivre.  Et si ma mesure donne envie aux habitants de nos villes de rejoindre la campagne ? Ce sera tant mieux ! Notre objectif est clair : redonner de la vie à notre monde rural !

Nous serons aussi jugés sur notre lutte contre les déserts médicaux, ce fléau qui fragilise des millions de Français. Et qui tue, car oui, les déserts médicaux tuent. Pour les technocrates, les déserts médicaux sont un problème lointain, une donnée sociologique, mais pour vous, mesdames et messieurs, c’est une tragédie quotidienne, une angoisse permanente, une menace très concrète et très urgente.

Les technocrates n’ont jamais vécu une rage de dents sans dentiste. Ils n’ont jamais connu l’appendicite sans diagnostic. Ils n’ont jamais éprouvé le cancer sans spécialiste. Ils ne savent pas ce que c’est qu’un petit enfant qui a 40 de fièvre, et tous les numéros que vous appelez qui sonnent dans le vide, et SOS Médecins qui vous dit “Nous n’intervenons pas dans votre zone”, et le service d’urgences qui est surchargé. C’est ça, un désert médical. C’est la solitude face au mal, c’est la peur et, parfois même, c’est l’horreur. C’est le déshonneur d’un pays qui prétend offrir « le meilleur système de soins au monde », d’un pays qui fait partie de ceux qui dépensent le plus au monde dans son système de santé mais qui traite les villages comme des terrains vagues. Dès mon élection, mille médecins seront embauchés par l’État pour rejoindre les maisons de santé, nous rétablirons le service de garde et nous mettrons sur pied des services d’urgence de proximité. Mes amis, je veux que chaque Français puisse être soigné, c’est bien la moindre des choses dans un pays comme la France !

Sauver les villages français, c’est relancer la natalité, c’est sauver l’école rurale, c’est assurer la sécurité médicale, mais c’est aussi assurer la sécurité tout court !

Comme moi, vous avez appris avant-hier ce qui s’est passé dans la basilique de Notre-Dame de la Trinité à Blois : oui, chez vous, dans le Loir et Cher, à Blois. Un homme en djellaba qui a pénétré dans la basilique avec un coran et un couteau, un homme heureusement repéré à temps et interpellé par la police. Nous sommes passés tout près d’un nouveau drame. Comme celui, du père Hamel, et des fidèles de la basilique Notre Dame de Nice. Ils ont été décapités, égorgés, poignardés, parce que chrétiens. En France, on tue des prêtres et des fidèles. Vous vous rendez compte mes chers amis, les églises doivent désormais être protégées par l’armée, par les gendarmes ou par la police ! Cela ressemble au sort des chrétiens d’orient mais dans notre propre pays !

Vous l’aurez compris, plus personne n’est épargné. Insécurité, délinquance, terrorisme, nous sommes tous menacés. Même ici !   

Mais ne croyez pas que ce triste sort soit inéluctable ! Nous allons nous relever ! Je serai le président de l’ordre, de la paix et de la sécurité. Je serai le président des gendarmes, des policiers, des forces de sécurité, de la loi, de l’autorité et de la tranquillité enfin retrouvée.

Je veux que vous soyez défendus et je veux que vous puissiez vous défendre. Je sais que, dans votre région, comme dans toutes les campagnes françaises, la criminalité explose. C’est une criminalité d’un genre nouveau. Des gangs de cambrioleurs qui s’attaquent à vos maisons, à vos biens et à votre matériel. Parfois même, ils pratiquent le « home-jacking », cette technique horrible qui consiste à vous surprendre dans votre sommeil, à vous ligoter, parfois à vous torturer, pour tout vous voler. Ces criminels sont impitoyables. Et vous savez quoi ? Aujourd’hui, si vous vous défendez, si vous attaquez celui qui vous attaque, alors c’est vous qui allez en prison, mes amis ! Il n’est pas normal que dans notre pays, Stéphane, un bijoutier de Nice, qui se fait braquer par des racailles, et qui tente de se défendre soit condamné par une cour d’assises !  Notre justice libère Sofiane et condamne Stéphane ! Voilà notre justice ! Alors, moi je veux une Justice qui vous donne le droit de vous défendre. Parce qu’à la campagne, la gendarmerie ne peut être au bord de chaque chemin rural, je veux que ceux qui vous attaquent sachent que vous avez dle droit de contre-attaquer. Oui, je veux une défense excusable pour les honnêtes gens ! Je veux que les prédateurs n’aient pas seulement peur du gendarme, mais également peur de vous. Je veux que vous fassiez respecter la loi chez vous quand la gendarmerie ne peut pas arriver à temps, parce qu’elle est trop loin ou parce qu’elle est déjà occupée ailleurs. Je veux que votre droit de défendre vos biens, votre vie et la vie de votre famille, soit inviolable. Mes amis, le droit de propriété et la légitime défense sont de retour ! La Justice ne considérera plus les honnêtes citoyens qui ont le courage de résister aux agressions comme des criminels !

Nous voulons une France rurale vivante ! Nous voulons une France rurale en bonne santé ! Nous voulons une France rurale en sécurité ! Nous voulons une France rurale fière ! Fière de ce qu’elle produit, fière de nourrir notre pays, fière de son travail, fière de son art de vivre, fière de ses métiers, fière de son savoir être !

Nous nous battons pour que l’avenir de la patrie s’écrive ici.

Au travail mes amis, haut les cœurs !

Que chaque clocher de chaque village soit un phare pour la reconquête !

Que chaque bourgade soit un relais de la reconquête !

Que chacun d’entre vous soit un artisan de cette reconquête !

Vive la France rurale, vive la République, et surtout, vive la France !