Adhésion 2024
JE RENOUVELLE MON ADHÉSION
 

Discours d'Éric Zemmour à Palavas-les-Flots

Mes chers amis,
 
Merci ! Merci ! Quel bonheur d’être ici à Palavas, au milieu de vous ! 
 
Quelle joie de retrouver votre chaleur, mes amis de la Méditerranée. 
 
Ce discours, vous le verrez bientôt, va parler de vos vies, de vos quotidiens de travailleurs des classes moyennes et des classes populaires. Il va parler du poids qui pèse sur vous à cause de l’Union européenne et des manières de nous en sortir.
 
Mais je veux que ce discours commence par de l’amour. Parce que, même si j’ai la réputation d’être pudique, chez Reconquête, nous n’avons pas honte de nos sentiments.
 
Je veux d’abord parler de Marion. Marion est une femme formidable. Tout le monde la connait depuis bien longtemps, mais de plus en plus de Français découvrent en ce moment combien elle est courageuse. Je veux lui dire merci d’avoir accepté avec enthousiasme d’être notre tête de liste. Elle va faire beaucoup de bien à cette campagne et beaucoup de mal à nos ennemis. On compte tous beaucoup sur elle. Et elle sait qu’elle peut compter sur moi : je ferai campagne à ses côtés pour que nous fassions le score le plus haut possible le 9 juin ! Mesdames et Messieurs, chers amis, je vous demande d’applaudir Marion Maréchal.
 
Je veux m’adresser à Nicolas Bay. Nicolas, la force de tes convictions, ta ténacité, ta droiture, font l’admiration de nos militants. Depuis que tu nous as rejoint, tu n’as pas cessé de défendre cette idée de combat civilisationnel, à Paris, comme à Bruxelles, à Rome, ou en Arménie. J’ai une grande confiance en ta capacité à épauler Marion pendant les rudes semaines qui nous attendent. Tu vas montrer aux Français ce qu’est un homme politique qui ne recule jamais. Mesdames et Messieurs, chers amis, je vous demande d’applaudir Nicolas Bay !
 
Stéphane Ravier ! Mon cher Stéphane, notre sénateur, notre marseillais. Jovial, jamais abattu, bondissant sur les obstacles sans jamais perdre ton bon sens et tout goût pour la vérité. Tu es l’incarnation parmi nous de cette énergie à la fois élégante et populaire dont le pays a tant besoin. Et, en plus.. nous avons la même passion pour le football féminin ! Bon d’accord, ça c’est pas très crédible… Mesdames et Messieurs, chers amis, je vous demande d’applaudir Stéphane Ravier !
 
Sarah. Sarah. Tout le bien que je pense de toi, tu le sais déjà. Tout le monde dans cette salle sait que c’est à toi que l’on doit d’avoir transformé un espoir fou en réalité. Quoi que tu décides, d’être sur la liste ou pas, je sais tu mettras toute ta force, ta capacité de travail impressionnante et toute ton intelligence dans cette campagne, comme tu le fais depuis le jour où nous avons créé Reconquête. Mesdames et Messieurs, je vous demande d’applaudir Sarah Knafo.
 
Stan, je veux te dire aujourd’hui que tu n’es pas seulement notre représentant des jeunes Français. Tu es notre avenir. Tu es l’avenir de l’énergie, de la combativité et de la sincérité. Mesdames et Messieurs, je vous demande d’applaudir Stanislas Rigault !
 
Je connais la qualité du travail effectuée ici, en Occitanie, par les équipes locales de Reconquête et je tenais à vous dire un immense merci ! C’est grâce à vous, les cadres de Reconquête, vous les militants et grâce à votre travail de terrain que notre mouvement a continué de grandir depuis 2022.
 
Je veux remercier Cédric, notre chargé de mission régional, qui mène un travail remarquable. Bravo à lui ! Merci à notre conseiller régional, Franck Manogil, qui fut l’un des nombreux anciens militants du RN à me rejoindre, merci pour la force de tes convictions !
 
Je dis merci à ma chère Nicole, délégué départemental de l'Hérault, toi qui es présente à mes côtés depuis le début de l'aventure et qui te démènes tous les jours pour faire grandir la Reconquête que tu as connue toute petite !
 
Merci à Marc et Estelle pour votre abnégation dans un département aussi prometteur que le Gard. Merci à Fabrice de l'Aude, à la bienveillante Valérie du Tarn, au redoutable colleurs d'affiches Pascal de l'Ariège, à Bruno Lemaire le vrai expert en économie contrairement à l'autre, à l'expérimentée Chantal de Haute-Garonne, au jeune prometteur Laurent de l'Aveyron, à la radieuse Catherine des Hautes-Pyrénées, aux deux vaillants Nicolas de Lozère, à François du Lot et à Philippe du Gers qui nous tant aidé lors du dernier salon de l'agriculture.
 
Nous entrons ensemble dans une nouvelle étape de notre histoire commune : l’élection européenne ! 
 
On vous a longtemps dit « Zemmour s’occupe de la France mais pas des Français », « Zemmour ne regarde pas le quotidien des gens mais uniquement les grands espaces, la France, l’Union européenne, la civilisation ». Mais vous, dans cette salle, vous le savez, ces grands espaces ont des conséquences sur vos vies. Alors dans cette campagne, j’ai décidé de regarder l’Europe à la loupe, de vous parler des conséquences concrètes de ce que les élites ont construit sur vos vies, sur vos quotidiens. 
 
Observez bien ce qui nous arrive. Non seulement l’Europe ne nous protège plus, mais c’est même elle qui nous expose aux attaques de nos ennemis ! C’est elle qui nous ligote, qui nous bâillonne et qui nous livre, sans défense. Pour nous, Français, c’est la double peine : la France aggrave les problèmes que nous pose l’Europe, et l’Europe aggrave les problèmes que nous pose la France.
 
L’Union européenne est aujourd’hui un géant de plus en plus gros, de plus en plus aveugle, de plus en plus inhumain, un Goliath bureaucratique atteint d’obésité et de voracité. Une montagne de normes, de lois, de règles, de taxes, d’impôts se dresse devant nous et nous ensevelit comme une avalanche. 
 
Saviez-vous que chaque année, plus d’une loi sur cinq votée au Parlement français nous vient directement de l’Europe ? En agriculture, c’est presque une loi sur deux qui est dictée par Bruxelles ! Autant vous dire que parler de tyrannie bureaucratique sans parler d’Europe, c’est parler pour ne rien dire. 
 
Je vous passe les chiffres proprement effrayants. Chaque année, ils sont plus alarmants. Mais laissons de côté ces sinistres calculs et regardons vos vies quotidiennes, vos existences. 
 
Regardez cet agriculteur. Il habite à Bessières. Il donne toute sa vie à sa ferme, à ses bêtes, il se lève à quatre heures du matin pour monter sur son tracteur, il travaille pendant des heures, il a froid, il est seul, et que voit-il ? 
 
Dans la brume, une escouade d’agents en armes, qui entrent sur sa propriété sans y être invités, le regard lourd et la mâchoire serrée. Ils viennent le punir. Ils viennent lui faire rendre gorge parce qu’il a semé une semaine trop tôt ou une semaine trop tard, ou parce que les carottes qu’il cultive, et qui sont délicieuses, ne sont pas exactement, au centimètre près, de la taille décidée par un bureaucrate de Bruxelles qui, lui, en revanche, ne s’est jamais levé à quatre heures du matin, n’a jamais conduit un tracteur dans le froid et n’a jamais eu mal au dos à la fin de sa journée. 
 
En cet instant, ce technocrate va briser la vie de notre agriculteur. Il le sait. Oui, il le sait et, ici encore, disons la vérité : il s’en fout. Issu d’une grande école où l’on apprend à être un demi-dieu, destiné à diriger des sous-hommes, il n’a qu’une passion : pondre des normes. Le plus possible de normes. Toujours davantage. Inlassablement, de manière maniaque, obsessionnelle. Et tant pis si cela plonge notre agriculteur dans une détresse fatale. Dans les hautes sphères de la bureaucratie, chers amis, pour atteindre le sommet de la hiérarchie, il faut savoir être indifférent au peuple. Et, quand on lui dit qu’un agriculteur s’est suicidé, le technocrate répond : « Ah, encore un ! Ah, ces paysans ! Ils ne sont jamais contents ! »
 
Regardez maintenant ce chef d’entreprise. Il travaille à La Grande Motte. Il n’est pas riche du tout, mais il aimerait bien le devenir un peu un jour. Il est jeune, il est honnête, travailleur et il est ambitieux. Lui aussi, il doit être puni. Il va passer dix heures par semaine à remplir des formulaires. 10 heures à soumettre sa petite entreprise aux fantasmes égalitaires de Macron et de Von der Leyen. 10 heures à s’esquinter les yeux sur des articles de lois que même les meilleurs avocats trouvent énigmatiques. 10 heures par semaine à s’abîmer le cerveau pour comprendre l'injustifiable. 10 heures par semaine à faire tout autre chose que de créer de la richesse, et même, 10 heures à s’appauvrir. 10 heures par semaine à s'angoisser pour les conséquences, si d’aventure il commet la moindre erreur. 10 heures gâchées, perdues, détruites, et que personne ne lui rendra jamais. 520 heures par an. 5.200 heures par décennie. 
 
Pendant ce temps, dans son beau bureau de Bercy ou de Bruxelles, environné de meubles design et d’ordinateurs dernier cri, notre technocrate pense que ce patron, même s’il est un tout petit patron de la Grande Motte, c’est tout de même un patron. Un exploiteur. Un capitaliste. Alors, on va lui rajouter encore quelques normes ! On va lui rajouter des insomnies ! Plus la torture est longue, plus elle est amusante.
 
Et regardons aussi cet artisan du Languedoc, de la Beauce ou du Pays Basque. Il a passé sa vie à perfectionner sa technique. Toute sa région admire la qualité de ses produits. On dit qu’il est un artiste. Mais les artistes, voyez-vous, ça énerve notre technocrate. Lui qui n’a aucun talent, lui qui n’est que banalité et que courbettes devant ses supérieurs, il voudrait que tout le monde lui ressemble : il se sentirait moins seul dans sa médiocrité. Il va donc tirer à vue sur nôtre artisan. Il tire avec son gros canon à normes. Boum. L’artisan est frappé en plein vol, il tombe, il n’a pas les moyens de se payer un comptable, ni un avocat, il tombe, il s’endette, il tombe. Il fait faillite. Ouf ! Un artiste de moins ! Bercy respire. Bruxelles jubile.
 
Et c’est le même technocrate qui, dans son article D4 153-30 du Code du travail, avait interdit à un employeur de faire monter « un jeune de 16 à 18 ans sur un escabeau de manière répétée sans mesure de protection collective ». 
 
-  Marcel, tu peux m’attraper le marteau qui est sur l’étagère, s’il te plaît ?
-  Ah non, chef, pas possible ! Je suis déjà monté sur l’escabeau deux fois aujourd’hui ! Il faut une mesure de sécurité collective !
 
Et c’est le même technocrate qui, avec sa norme NF C 18-510 du Code du travail, a obligé les employés de mairie à suivre une formation de trois jours (oui, trois jours !) avant d’avoir le droit de changer une ampoule dans leurs bureaux ! Bientôt, il nous faudra une autorisation écrite de Bruno Le Maire à chaque fois qu’on veut utiliser une calculette.
 
Tout cela semble comique, et le rire est la première dénonciation du délire bureaucratique, c’est la plus saine des réactions, mais redevenons sérieux et graves, car des dizaines de millions de nos compatriotes n’ont plus du tout le courage de rire.
 
Face aux deux mâchoires de la bureaucratie française et de la technocratie européenne, beaucoup baissent les bras. Nos agriculteurs et nos entrepreneurs se suicident en masse. Oui, en masse, je n’exagère pas. Dans ces deux catégories de la population, les chiffres sont les mêmes : c’est un suicide tous les deux jours ! Une famille inconsolable tous les deux jours. La France et l’Europe, la pression fiscale et la paperasse, ces cauchemars qui volent en escadrilles autour d’eux, ont brisé tous leurs espoirs. Je les comprends.
 
Ah, si cette vague de suicides touchait des ministres, ou des députés, l’État d’urgence serait déjà décrété depuis longtemps ! Mais, vous comprenez, ces esclaves ne sont que des paysans, des petits patrons, des indépendants. Ils ne sont ministres de rien. 
 
Et ne nous leurrons pas. Ce que vivent cet agriculteur, ce petit patron, cet artisan, nous, vous, les salariés, tous ceux qui paient des impôts et des taxes, tous ceux qui sont emprisonnés dans la galère des normes et des règles, tous sans exception, nous le vivons aussi. Le moindre épicier de quartier est supposé s’y connaître autant en comptabilité qu’un président de multinationale, et en droit autant qu’un avocat au Barreau de New York. 
 
Oser lui dire « Nul n’est censé ignorer la loi ! », c’est se moquer de lui et c’est le condamner à l’échec. Depuis 2002, le Code du Commerce s’est épaissi de 364%. La loi française est devenue totalement opaque, les textes européens sont illisibles. Personne n’a envie de se promener dans ce labyrinthe, ce piège, et, pourtant, nous ne savons plus comment en sortir, comment nous en évader. 
 
Souvenons-nous. Quand la Communauté Européenne a été créée, l’intention était bonne. Il s’agissait de s’unir pour être forts. Rien de mal à cela. Mais, lentement, inexorablement, l’Union est devenue écrasante, étouffante, cruelle, littéralement folle à lier. 
 
Ce gâchis économique est scandaleux, il devrait largement suffire à nous révolter, mais le gâchis humain est encore plus effarant. Oui, c'est une humiliation et une souffrance pour notre peuple. Oui, c'est une torture et un esclavage. Nous sommes les seuls à le dire. Les autres évoquent un « problème ». Mais quand un problème détruit un créateur d’emplois, voire le pousse à se suicider, ce n’est plus un problème, chers amis, mais une tragédie, et cette tragédie fait honte à la France, et ruine la France.
 
Nous le voyons à Paris et nous le constatons encore plus à Bruxelles : quand une organisation étatique se laisse aller à l’obésité, elle mord tout ce qui passe à sa portée. L’ogre européen a faim. C’est un prédateur et il ne connaît aucune limite dans sa prédation. Chaque citoyen européen est sa proie.
 
Car ce technocrate, c’est le même qui pinaille pour un petit Euro dans votre déclaration d’impôts quand il en jette des milliards par la fenêtre. C’est ce même technocrate qui vous prélève votre toute petite épargne alors que ses patrons ont creusé la dette de plus de 1000 milliards d’euros en sept ans. Ses patrons s’appellent Bruno Le Maire, Emmanuel Macron, Gabriel Attal et tous leurs clones. Ce sont eux qui rêvent de vous taxer encore et toujours, de vous prendre le peu qu’il vous reste alors qu’ils ont brûlé des milliards, jusqu’à endetter notre pays sur dix générations.
 
Oui, vous devez savoir que l’Etat de Macron s'est endetté de mille milliards d’Euros depuis son arrivée au pouvoir. Ce qui signifie plus de 400 millions d’Euros par jour ! C’est-à-dire plus de 16 millions d’Euros par heure. Est-ce que vous vous rendez compte ? C’est-à-dire que depuis que ce meeting a commencé, l’État s’est endetté de plus de 30 millions d’Euros supplémentaires. Mais que fait-il de cet argent ? A-t-il amélioré l’état de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos services publics ? Bien sûr que non ! Et qui paiera ? Bruno Le Maire ? Bien sûr que non. Vous seuls, et vos enfants, et vos petits-enfants, et ainsi pendant des générations. Bruno Le Maire compte sur vous pour payer sa facture. Et même si vous trouvez cela injuste, le Fisc se chargera de vous tordre le bras.
 
Oui, le technocrate dont je vous parlais tout à l’heure, c’est le même qui sonne à votre porte le 16 de chaque mois parce que l’Etat prélève 47% de la richesse que vous produisez. C’est lui qui vous dit : « Bonjour, Madame. On est le 16. On vient s'installer chez vous. ». C’est lui qui met les pieds sur la table, vide le frigo, vide la tirelire du petit, et vient chercher le fruit de votre travail que vous devez lui reverser en impôts.
 
Ah, mais tenez, voilà que notre technocrate se lève de son bureau ! Il marche le long d’un couloir où tout n’est que calme, luxe et volupté. Il arrive à la très belle machine à café financée par vous et il y rencontre son meilleur ami, un autre technocrate. Les deux se ressemblent comme deux gouttes d’eau, même costume, mêmes lunettes, même cravate, sauf que le second, lui, ne produit pas de normes. Non, il ne contrôle rien, il n’oblige à rien. Lui, il subventionne. Il fait des chèques. Enfin, il signe des chèques avec votre chéquier. Et que subventionne-t-il ? Tout ce qui ne sert à rien. Tout ce dont vous vous serez bien passé. Tout ce dont vous n’imaginez même pas que c’est vous qui le financez. 
 
Avec votre argent, il finance les éoliennes qui seront peut-être bientôt implantées au large de Palavas. Il finance les ONG qui empêchent nos pays de repousser les migrants aux frontières. Il finance les associations qui enseignent à vos enfants qu’ils peuvent changer de sexe. Il finance les groupuscules qui expliquent que les femmes voilées sont des femmes libres. Il finance les militants qui me font des procès parce que je dis ce que je pense et ce que vous pensez. Il finance des spectacles de drag-queens, de clowns tristes, de cracheurs de feu, de jongleurs toxicomanes et de punks à chien. Dépenser ce qu’il n’a pas gagné, voilà son impérieuse mission. 
 
Pour ce fonctionnaire, vous êtes des distributeurs automatiques de billets, et vous avez tous le même code, il le tape tranquillement tous les matins, F, I, S, C, fisc, et vos économies passent directement de votre poche à celles des intermittents du spectacle. 
 
Chers amis, notez bien que tout ce que ce technocrate vous prend sans jamais vous le rendre n’ira jamais ni à la police, ni à la justice, ni à l’armée. Ces trois ministères, additionnés, représentent 6% du budget de l’État français. Oui, vous avez bien entendu : 6% en tout, pour financer nos commissariats, nos casernes, nos tribunaux, nos missiles, nos chars d’assaut, nos prisons, nos forces d’élite, nos juges, 6% ! Étonnez-vous que nos prisons soient les plus surpeuplées et les plus insalubres de toute l’Union européenne, que nos policiers travaillent dans des commissariats sortis tout droit du siècle dernier, et que notre armée n’ait plus que trois jours de munitions devant elle ! 
 
Je m’arrête sur ce chiffre. 3 jours ! C’est-à-dire que si la guerre survenait demain sur notre sol, nous serions obligés de brandir le drapeau blanc au bout de trois jours de combat. Si nous sommes attaqués par Monaco, ça peut encore suffire ! Mais si c’est un grand pays avec un véritable arsenal, nous n’avons tout simplement aucune chance. Ah, si on pouvait gagner la guerre avec des subventions aux mimes et aux trapézistes, nous serions invincibles ! Hélas, mille fois hélas, je plaisante mais je suis sérieux. L’argent de notre survie est anéanti par ce technocrate subventionneur. Ce technocrate n’aime pas les policiers, il n’aime pas les gendarmes, il n’aime pas les gardiens de prison, cet homme-là. 
 
L’argent qu’il vous prend, il le donne au subventionné professionnel. Le subventionné professionnel parlons-en. Il n’est pas un technocrate, lui. Lui, c’est quelqu’un comme vous et moi, à cette différence près que contrairement à vous et moi, cet homme a horreur de gagner son propre argent. Lui, il veut qu’on lui donne de l’argent, toute sa vie. Il rêve du revenu universel. Il estime que le monde du travail est trop cruel pour lui. Se lever le matin, c’est stressant. Avoir un patron, c’est humiliant. Créer des emplois, c’est un supplice. Avoir des clients, c’est dégradant. Il déteste les comptes, les bilans, les réunions : tout ça n’est pas pour lui ! Non, pour tout dire, cet homme, c’est un rebelle, un romantique, un révolutionnaire : il voue à l’argent une haine tenace, pour lui, l’argent, c’est sale, l’argent c’est pervers, l’argent c’est dégueulasse… sauf… quand c’est votre argent ! 
 
Sa seule activité connue est de remplir des formulaires pour obtenir des subventions. Et il en obtient ! Il écrit à tous les organismes, il fait la queue à tous les guichets. « J’ai besoin de 10.000 Euros pour créer un club de poterie ! » Accordé. « J’ai besoin de 20.000 Euros pour apprendre aux immigrés clandestins à se servir d’un ouvre-boîtes ! » Accordé. « J’ai besoin de 30.000 Euros pour créer une tour Eiffel géante avec des canettes de bière ! » Accordé. « J’ai besoin de 100.000 Euros pour installer des panneaux solaires dans ma cave ! » Accordé. « J’ai besoin de 500.000 Euros pour créer une piste de kart dans un centre de rétention pour délinquants étrangers ! « Accordé. « J’ai besoin d’un million d’Euros pour créer une statue de François Hollande ! » Accordé. Le subventionné professionnel trouve toujours un nouveau moyen de vous mettre à découvert. C’est un expert de l’embrouille, un génie du bobard, un virtuose du siphonnage.
 
Tenez, regardez, le voilà, notre cher subventionné professionnel. Il est là, il est juste à côté d’ici. Il est couché sur le sable de la Plage des Lézards, tout près de cette salle. Il discute avec ses meilleurs copains, les assistés professionnels. Il y a là l’assisté anticapitaliste, l’assisté antiraciste, l’assisté anarchiste, l’assisté mélenchoniste, l’assisté clandestin et l’assisté dihadiste. De quoi parlent-ils ? De créer une association figurez-vous. Comment veulent-ils l’appeler ? LFI : Les Franchement Inutiles.
 
Ils se disent qu’en s’y mettant à plusieurs, en déclenchant des manifs et des grèves, en cassant des vitrines, ils vont forcément finir par obtenir des sommes très rondelettes de la Mairie, ou du département, ou de la région, ou de l’État tout entier et même de l’Europe. La France est l’Eldorado des improductifs, un véritable parc d’attraction pour ceux qui se tournent les pouces. Regardez-les, avec leurs t-shirts Che Guevara et leurs dreadlocks. Comme leur existence est douce. Ils allument un pétard. Ils rigolent bien en imaginant tous les moyens de détourner le fruit de votre travail. Ils vont « niquer le système », comme ils disent. Sauf que le système, c’est vous. Il y a votre France, celle qui se lève aux aurores. Eux, ils sont la France qui ne se lève pas. La France qui ne met pas son réveil. La France qui bâille, qui ronfle et qui râle. La France de la hargne, de la rogne et de la grogne. La France qui vous trouve serviles et stressés, et qui vous accuse de vous vendre au plus offrant des capitalistes. Ils trouvent que vous n’êtes pas cool, pas fun, déprimants. Ils se disent progressistes, mais la vérité, chers amis, est que s’il n’y avait que ces progressistes-là sur notre planète, l’humanité en serait encore à l’âge de pierre.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
 
Tous ces braves gens qui se disent innocents, mais qui vous ruinent, ce sont ce que l’on appelle des pique-assiettes. Et, chers amis, quand il y a dix millions de pique-assiettes dans votre salle à manger, il n’y a plus rien dans votre assiette. Si vous les laissez faire, ils ne vous laisseront même pas des miettes. Ils vous prendront même votre assiette, vos couverts, votre nappe et vos chaises. 
 
Je ne plaisante, malheureusement pas. Tous les jours, des Français sont réveillés au petit matin par les huissiers qui viennent leur prendre tout ce qu’ils possèdent, tout ce qu’ils ont gagné, tout ce qu’ils ont mérité, parce qu’il faut nourrir les pique-assiettes. Les pique-assistes sont affamés ! Donnez-leur tout ce que vous avez ! Privez-en vos enfants ! Le dieu socialisme, qui est le dieu des pique-assiettes, ne sera rassasié que lorsque votre frigo et votre ventre seront vides. Et non, hélas, Jean-Luc Melenchon n’a pas tort de dire que de plus en plus de Français ne mangent plus à leur faim. C’est vrai. Mais ce que Mélenchon oublie de préciser, c’est que, plus qu’aucun autre, il est le candidat préféré des pique-assiettes. 
 
Pique-assiettes, parasites, profiteurs, squatteurs, appelez-les comme vous voulez. De toute façon, quel que soit le nom que vous leur choisirez, Jean-Luc Melenchon s’indignera, il hurlera, de rage. Il ne veut pas, la gauche ne veut pas qu’il soit permis de dire que des millions de gens vivent sur le dos de tous les autres dans notre pays. Et même la droite et le RN n’osent pas. Ils veulent continuer de faire des chèques. Chez Reconquête, nous osons !
 
Ailleurs, il est totalement interdit de dire qu’il y a, de haut en bas, de la bureaucratie bruxelloise à la province, partout, et parfois même jusque dans nos villages, des gens qui font semblant de travailler, des gens dont le métier est d’empêcher les autres de travailler, des gens parfois très bien payés, parfois moins, parfois mal payés, mais tous payés, tous rémunérés, subventionnés, grassement assistés. Oui, ces gens qui passent 80% de leur temps « de travail » à dire du mal des autres devant la machine à café, vous les connaissez, ces gens qui se plaignent tout le temps sans jamais faire le moindre effort, ces gens dont la passion est de faire la grève, ces gens qui incarnent à eux seuls la décroissance, la lenteur, l’inefficacité, la mollesse, l’ennui, oui, tous ces gens qu’ils soient à Bercy ou dans le neuf-trois, qui emmerdent le peuple français en le pillant année après année, fin de mois après fin de mois, par les impôts et par les taxes dont ils sont les seuls bénéficiaires, tous ces gens, chers amis, tous ont un point commun, ces ministres qui vivent dans le luxe à ne rien faire et ces immigrés qui détestent la France, tous ont un seul et unique point commun. Chers amis, ce point commun tient en un seul mot : ce sont des glandeurs.
 
Voilà le plus grand tabou de l’économie française ! Voilà ce qu’aucun politicien n’ose jamais dire, mais que tous les Français savent ! Voilà ce qu’il faut oser dire si l’on veut sauver le pays : la France est écrasée par les paresseux. Elle est prise en étau, entre les paresseux du haut, nourris au caviar, et les paresseux du bas, nourris au cannabis. La grande armée du farniente, dressée tout entière pour vaincre les travailleurs, décourager les bosseurs, épuiser les courageux, terrasser les entrepreneurs et faire disparaître les agriculteurs. La meute immense des traîne-savates, la horde des mollassons, qui veut vous empêcher de créer de la richesse parce qu’elle veut vivre sous intraveineuse d’argent public, d’argent gratuit, d’argent d’État, bref de votre argent !
 
Oui, chers amis, le mot est lancé ! Je l’ai dit. Ce sont des paresseux ! Avant, on avait honte de dire qu’il existait en France des paresseux. Après, c’est-à-dire à partir d’aujourd’hui à Palavas, on va leur demander des comptes. Chers amis, nous allons leur faire perdre la sécurité de l’emploi que leur offrent nos subventions. 
 
Les chrétiens, dans leur grande sagesse, ont bien cerné la paresse. Depuis des siècles, ils disent que la paresse n’est pas un péché mignon, mais un péché capital. Ils disent que la paresse est destructrice et suicidaire. Ils ont raison. Il suffit de voir le mal qu’elle fait à notre économie et à notre pays pour comprendre que c’est un genre de péché politique mortel.
 
Ah, mes amis, n’ayez pas peur ! Combattre la paresse, ça ne veut pas dire travailler sans s’arrêter. J’aime le temps libre, j’aime le week-end, j’aime les vacances, j’aime la sieste, j’aime les longues heures passées à lire des livres, faire du sport, discuter avec des amis, s’occuper de ses enfants, regarder des films, aller au concert de Michel Sardou ! Bref, comme vous, j’adore ça. Et nous protégerons tout cela parce que nous voulons protéger notre civilisation, qui n’est pas seulement la civilisation du travail bien fait, mais aussi la civilisation de la douceur de vivre. Mais nous ne nous laisserons plus noyer par les paresseux qui s’accrochent à nous comme des boulets et finissent par nous entraîner vers le fond de l’océan. 
 
C’est tout cela qui va se jouer quand vous entrerez dans l’isoloir le 9 juin. Dans cette petite enveloppe, vous allez glisser vos convictions, vos craintes, vos espérances, vos refus la tête haute, contre ceux qui veulent vous arracher encore un bout de salaire, contre ceux qui pensent que vous n’êtes pas encore assez bridés, pas encore assez muselés, pas encore assez censurés, et vous allez déposer dans l’urne tout le courage, la lucidité, l’enthousiasme, la vérité dont nous sommes capables et dont l’Europe a besoin.
 
Votre bulletin de vote pour Marion sera comme une lettre avec accusé de réception envoyée à Bruxelles, une lettre qui dira : « Seuls des peuples libres peuvent faire une grande union européenne ». 
 
Sans une France libre, l’Europe n’est rien ! Sans une France libre, l’Europe est en danger ! Sans une France libre, l’Europe est dangereuse ! Nous avons le devoir d’être libres ! Notre civilisation a besoin de la liberté française ! Et le vote Reconquête, plus qu’aucun autre, c’est le vote très utile de cette liberté et de cette civilisation !
 
Avec Marion et l’équipe de Reconquête au Parlement européen, nous empêcherons les petits tyrans de martyriser nos travailleurs. Nous empêcherons les technocrates de dilapider votre argent chez tous les assistés du monde.
 
Nous voulons une France où bureaucratie ne soit plus la mère nourricière des feignasses du monde entier.
 
Nous voulons une France dans laquelle le travail n’est pas seulement un droit mais un devoir. 
 
Nous voulons une France débarrassée de la tyrannie des impôts, des taxes, des normes et des folies européennes.
 
Nous voulons une France où notre générosité est réservée aux Français et à eux seuls, et nous sommes les seuls de tout le champ politique à oser le dire et à vouloir le faire.
 
Nous voulons cette France et pour cela, nous voulons une Europe qui cesse d’emmerder les nations. 
 
Nous voulons une Europe qui cesse d’être la rencontre explosive entre le wokisme et la bureaucratie.
 
Nous voulons une Europe débarrassée de la Commission de Bruxelles ! Von der Leyen n’est pas notre patronne : elle est notre employée !
 
Nous voulons une Europe où Marion, Guillaume, Nicolas et les autres feront entendre leur voix.
 
Nous voulons une Europe qui reste l’Europe ! 
 
Nous voulons une France qui reste la France !
 
Nous voulons une Europe européenne et une France française !
 
Nous voulons une France fière.
 
Vive l’Occitanie, vive l’Europe européenne, vive la Reconquête, vive la République, et surtout, vive la France !