Le discours du meeting des Femmes avec Zemmour
Bonsoir à toutes,
Chères amies, chères compatriotes, chères Françaises libres,
Merci ! Merci infiniment ! Merci pour votre présence au cœur de la campagne et en première ligne de la Reconquête !
Je suis ravi d’avoir la chance d’être ici et d’avoir saisi l’occasion de cette journée pour venir vous parler ! Je sais tout ce que vous apportez à cette campagne, votre énergie, votre courage et votre intelligence ! Je sais ce que je vous dois, mesdames, et je ne vous en remercierai jamais assez.
Les femmes de la Reconquête ! Quel sujet de fierté quand je vois votre mobilisation et le temps que vous nous consacrez, au milieu de toutes vos contraintes ! Et quelle responsabilité, quand je vois l’espoir que vous placez en moi !
Car en plus d’être des femmes magnifiques, vous êtes des femmes françaises. Vous incarnez l’identité française. Cette identité si particulière, qui fait l’admiration de tant de femmes et d’hommes à travers le monde.
Car vous savez, Mesdames, que vous êtes les héritières d’une histoire magnifique, les dépositaires d’une identité si particulière, qui a inspiré l’admiration du monde entier ! Oui, les femmes et les hommes de toutes les nationalités vous admirent quand ils visitent notre pays, quand ils rencontrent des Françaises.
Le monde entier dit que les femmes françaises sont différentes. Libres. Magnifiques. Indomptables. Jeanne d’Arc est une Française. Marie-France Garaud est une Française. Catherine Deneuve est une Française. Marion Maréchal est une Française. Des femmes unique, fortes, grandes, debout, comme vous toutes ici ce soir.
Nous nous réunissons parce que nous partageons la même préoccupation quand nous voyons la France… Quand vous pensez à la France, vous ressentez une inquiétude, et même une crainte, non seulement en tant que femmes, mais surtout en tant que Françaises.
Mes chères amies, vous m’avez rejoint parce que vous partagez mon diagnostic, parce que vous partagez mes solutions, parce que vous ne croyez pas aux attaques de mes adversaires et des médias. À votre avis, si j’étais misogyne, serais-je entouré de Sarah Knafo, de Marion Maréchal et de Jacline Mouraud, de Laurence Trochu, d’Isabelle, de Diane et de toutes les autres ? Ces femmes-là ne sont pas du genre à accepter le machisme ! Et vous mesdames, je vous connais depuis quelques mois maintenant et je sais qu’aucune d’entre vous n’accepterait de soutenir un misogyne. Vous êtes des femmes fortes, vous êtes des femmes libres et vous détestez qu’on vous dicte ce que vous devez penser !
Je dois vous dire quand même que ces attaques en misogynie font sourire mes proches ! Elles font sourire mes oncles et mes tantes, qui se souviennent que pendant toute mon adolescence, j’étais le féministe de la maison ! Vous savez, j’ai grandi dans les années 1970, dans une famille venue d’Algérie. Alors chez moi, j’étais le défenseur des femmes car je ne supportais pas le machisme de mon père et de mes oncles ! Parce que j’admirais tellement la liberté des femmes françaises ! Et je l’admire encore !
Alors que me vaut d’être si détesté par les féministes ? Il n’y a au fond qu’une seule raison : nous n’avons pas la même définition du féminisme ! Si le féminisme, c’est vouloir l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, alors je suis féministe et toutes les femmes sont féministes ! Mais si le féminisme, c’est prôner l’indifférenciation, opposer les femmes aux hommes, et les hommes aux femmes, de croire que les deux sont dans une guerre permanente alors je ne veux pas de ce néo-féminisme là. Et la plupart des femmes n’en veulent pas non plus !
Non, la majorité des femmes de France ne veut pas abolir toutes les différences qu’elles ont avec les hommes : elles veulent être libres d’être féminines ou pas, libres d’avoir les cheveux longs ou pas, libres d’être mères ou pas, libres de faire ce qu’elles veulent !
La majorité des femmes de France ne veut pas de lutte des sexes, ce prolongement de la lutte des classes dans la vie privée, et jusque dans la vie intime. Les femmes de France aiment leurs pères, leurs maris et leurs fils.
Pour la grande majorité des femmes françaises, non les hommes ne sont pas des ennemis. Les femmes de France aiment la complicité entre les hommes et les femmes, elles aiment les hommes qui les respectent et elles respectent les hommes qui les aiment.
Les femmes françaises veulent LA LIBERTE ! Et elles veulent la liberté de s’organiser comme elles le souhaitent dans leur sphère privée. Je vais vous donner un exemple qui surprendrait beaucoup nos amies néo-féministes : à la maison, je fais la vaisselle, je trie les poubelles, j’adore faire mes courses ! C’est très intéressant, n’est-ce pas ? Eh bien non ! Ce n’est pas intéressant ! En vérité, on s’en fiche, tout le monde s’en fiche, et ce n’est pas sûrement à l’Etat de décider si j’ai raison ou tort de faire la vaisselle à la place de ma compagne. Il s’agit de notre vie privée, tout simplement !
Moi j’adore faire mes courses, j’aime bien m’occuper de la maison et certaines femmes adorent s’occuper de leurs enfants, sont heureuses d’aimer leurs maris, alors pourquoi les culpabiliser ? Pourquoi leur faire croire qu’être généreuse, c’est ne pas être libre ? Tant de femmes de notre pays allient si bien leur ambition professionnelle à l’amour qu’elles portent à leur famille ! Je veux les y aider. Voilà la liberté que je veux pour les femmes de France !
Je veux que les femmes puissent choisir de travailler et de devenir mères, sans avoir à délaisser leurs carrières pour leurs enfants ou à délaisser leurs enfants pour leurs métiers. Je veux une France où faire des enfants et faire une belle carrière vont ensemble. C’est pour cela que créerai 60.000 places en crèche supplémentaires sur tout le quinquennat ! C’est également pour cela que je donnerai la priorité aux Françaises pour l’obtention de places en crèches, en particulier les mères isolées. Je veux faciliter les modes de garde alternatifs et laisser les parents répartir eux-mêmes leur congé parental : si la mère veut prendre la totalité du congé parental, elle doit avoir le droit de le faire !
Oui, je veux la liberté des femmes. Et je ne veux plus que les femmes françaises aient peur. Je ne veux plus qu’elles aient peur de l’effondrement de leur niveau de vie. Je ne veux plus que nos femmes, nos sœurs et nos filles aient peur pour leur sécurité.
Je ne veux plus que les femmes aient peur pour leurs enfants quand ils sortent seuls, quand ils rentrent de l’école ou qu’ils doivent prendre les transports en commun. Nous ne voulons plus vivre dans notre pays la boule au ventre !
Oui, je veux que les Françaises soient heureuses. Je veux qu’elles vivent en paix. Je veux qu’elles vivent en sécurité : je veux qu’elles puissent s’habiller comme elles veulent, quel que soit leur quartier. Je veux qu’elles puissent prendre les transports en commun sans avoir peur de se trouver seule dans un wagon vide, face à une bande de racailles. Je veux que les femmes françaises puissent sortir avec un sac à main et qu’elles n’aient plus besoin de trouver des astuces pour éviter les vols à l’arrachée. Trop de femmes me racontent qu’elles ne portent plus leur sac ou leurs bijoux, qu’elles cachent leur téléphone, qu’elles mettent uniquement des sacs en bandoulière dans la rue parce qu’elles ont eu trop de mauvaises expériences. La dernière fois, une jeune femme me disait que tous les matins, devant son armoire, elle se disait : « cette tenue je ne peux, celle-ci non plus, celle-là on va me dire que je provoque, celle-ci on va m’insulter ! ». Mais ça suffit ! Vous méritez la liberté ; vous méritez la sécurité, vous méritez la paix !
Je veux dire aussi à nos compatriotes musulmanes dont certaines sont dans la salle : oui j’interdis le voile pour des raisons de civilisation, mais je n’interdis sûrement pas le voile contre vous, ni contre votre liberté. Bien au contraire. Mesdames, vous êtes nombreuses à m’avoir confirmé que cette interdiction du voile, c’était la meilleure façon de protéger les femmes musulmanes. Car oui, seule la loi peut vous permettre de sortir de l’oppression de vos maris et des caïds de vos immeubles. Tant de femmes musulmanes m’ont raconté ces derniers mois qu’elles auraient aimé sortir sans voile, mais qu’elles craignaient les reproches, voire parfois les insultes et les coups, de leurs maris, de leurs grands frères, de leurs cousins, ou de leur père. Je veux que la loi vous protège, et si la loi peut vous donner une excuse pour sortir de la contrainte, alors la France pourra être fière d’elle-même ! C’est ce qu’a fait Bourguiba en Tunisie et les femmes tunisiennes le remercient jusqu’à aujourd’hui !
Je veux que les femmes françaises se sentent bien, chez elles, dans leur pays. Je veux qu’elles puissent fonder une famille, si elles le souhaitent, en banlieue ou à la campagne, sans craindre pour la santé de leurs enfants ou pour la qualité de l’enseignement qu’ils recevront.
Si vous avez des enfants, vous voulez qu’ils soient en sécurité sur le chemin de l’école, et qu’ils soient en sécurité à l’école. Vous voulez que l’enseignement qu’ils reçoivent soit excellent. Vous voulez que l’école leur enseigne la même discipline que vous, celle du respect, de l’effort et du mérite. Vous refusez que la gauche leur apprenne à détester le passé de son pays, ou leur conseille de remettre en question leur sexualité dès le plus jeune âge. Vous exigez que l’école protège votre enfant, votre culture, vos traditions et vos mœurs.
Si vous n’êtes pas encore mère mais que vous voulez le devenir, vous méritez que l’Etat vous respecte et que votre enfant naisse dans un pays qui aime la famille et la réussite. Alors je veux doubler le quotient familial et je veux l’universalité des allocations familiales ! Si vous vivez à la campagne, je veux que chaque famille qui fait un enfant bénéficie d’une Bourse de Naissance de 10 000 euros ! 10 000 euros pour tous les frais qui s’annoncent quand un bébé vient au monde !
Je ne veux plus que vous viviez dans des déserts médicaux, ces zones d’angoisse où une appendicite qui tourne mal peut coûter la vie à votre enfant, où sa rage de dents peut durer des semaines, où SOS Médecins vous répond « Nous ne venons pas chez vous » quand vous les appelez. J’embaucherai en urgence mille médecins salariés pour qu’ils puissent aller tout de suite dans les départements qui en manquent.
Si vous êtes une grand-mère, vous attendez de votre nation qu’elle soit au service de vos enfants et de vos petits-enfants, mais aussi à votre service à vous, qu’elle vous laisse vivre des jours heureux, une vieillesse confortable, souriante, à l’abri, à l’écart de la violence, de la pauvreté et de la guerre. Enfin, et c’est un point crucial, je veux augmenter les pensions de réversion, pour mettre ainsi fin à une injustice qui touche cruellement des millions de veuves.
Vous êtes une femme et je veux pour vous la réussite, le mérite, l’excellence. Car je crois au mérite et pas à la discrimination, c’est la seule raison pour laquelle la parité me dérange. Mesdames, j’en suis certain, dans vos domaines, vous n’avez pas eu besoin de parité : vous êtes travailleuse, vous êtes ambitieuse, vous réussissez vos études encore mieux que les hommes de notre pays. Vous voulez l’égalité et pas la charité. Je vous offrirai la liberté, l’égalité et le mérite !
En 2017, Emmanuel Macron avait promis de mettre fin aux déserts médicaux, sécuritaires et économiques. Cinq ans plus tard, la France est toujours plus désertique, et les femmes sont toujours prises pour cibles par les voyous et par l’injustice. Vous en souffrez. J’en souffre avec vous.
Je n’oublie pas les souffrances des femmes de notre pays. Je protégerai les femmes menacées par leurs conjoints, car je rendrai automatique le port du bracelet anti-rapprochement à la moindre violence dans le couple, je mettrai en place des peines-plancher pour tous les crimes et délits commis par des conjoints violents et j’augmenterai le nombre de places d’hébergement pour toutes les femmes qui en sont victimes. Bien évidemment, vous le savez, j’expulserai tous les criminels et délinquants sexuels étrangers et binationaux.
Et puis il y a toutes les mesures qui touchent tous les Français, donc qui vous touchent vous. Sur le pouvoir d’achat, la lutte contre la bureaucratie, l’international, sur l’avenir de notre nation. Vous êtes toutes citoyennes, toutes contribuables, donc toutes concernées. C’est d’ailleurs pour tout cela que vous m’avez rejoint !
Je vous ai dit ce que j’allais faire pour votre liberté, pour votre prospérité et pour votre sécurité. Maintenant, je vais vous dire ce que je ne ferai pas : je ne toucherai à aucun de vos droits. Non, je ne reviendrai pas sur l’avortement ! Oui, la femme française restera libre, elle est l’égal de l’homme, elle est son alliée et pas son ennemi !
Vous voyez, chères amies, ceux qui disent que je suis misogyne ne comprennent rien, ni à ma personnalité, ni à l’amitié que je vous porte, ni à l’amitié que vous me portez, ni à nos intentions, ni à notre programme. Je sais que jamais, jamais, des femmes aussi libres et fortes que celles qui s’engagent dans la Reconquête n’accepteraient de soutenir un misogyne. Si j’étais misogyne, je ne serais pas là et, surtout, vous ne seriez pas là.
Avant de conclure, j’aimerais remercier toutes les femmes de mon équipe, celles qui m’apportent tant, celles qui bâtissent notre campagne au quotidien, celles qui me conseillent, celles qui m’aident et qui sont l’âme de cette campagne !
Entre nous mes chères amies, il n’y aura jamais de misogynie, jamais de lutte des sexes. En revanche, nous lutterons ensemble contre le grand remplacement, le grand déclassement, le politiquement correct et la barbarie dans nos rues. Quel beau programme !
Si je voulais résumer mon propos de ce soir en une phrase, mes chères amies, je vous dirais : impossible n’est pas française.
Je compte sur vous, vous savez que vous pouvez compter sur moi. Il nous reste un mois pour préparer un beau pays pour les Françaises. Je sais que votre mobilisation est totale. Ne faiblissez pas. La Reconquête ne se fera pas sans vous. Elle se fera grâce à vous et pour vous.
Vive les femmes de France, vive la République et surtout vive la France !