Adhésion 2024
JE RENOUVELLE MON ADHÉSION
 

Le discours de la Fête de la Violette

Mes très chers amis,

Cher Guillaume Peltier, chère Marion Maréchal, cher Nicolas Bay, cher Stéphane Ravier, chère Sarah, cher Olivier, cher Stanislas,

Très chers amis de Reconquête et tous les autres qui nous écoutent,

Bienvenue !

Bienvenue à tous ici, à Lamotte-Beuvron, en plein cœur de cette Sologne que tu aimes tant, cher Guillaume, en plein cœur de notre si belle campagne qui fait l’âme de la France.

Merci à tous d’avoir fait le déplacement de toutes nos provinces françaises.

Quelle joie de retrouver ici plus de 2500 Français pour fêter la Violette.

 

Cette Fête de la Violette qui renaît aujourd'hui, c'est toi qui la voulue, Guillaume.

Tu nous l’as rappelé : il y a dix ans, quand tu étais porte-parole de Nicolas Sarkozy, tu avais fait ce constat amer : la droite n’avait jamais eu sa propre fête.

Les communistes avaient la Fête de l'Huma. Le FN avait son 1er mai. Au temps où il existait encore, même le Parti socialiste organisait une fête annuelle, la fête de la Rose.

Mais la droite, elle, semblait condamnée à n’organiser d’évènements que pour se sortir des situations électorales périlleuses… par exemple, en tenant de pompeux Etats généraux à Paris…

Toute ressemblance avec des faits actuels ne serait évidemment que fortuite !

Cette incongruité n’a pas échappé à notre cher Guillaume. Alors il a voulu que nous donnions à la droite sa propre fête populaire. C’est ainsi qu’en 2013, la Fête de la violette est née.

 

C’est que, contrairement à la rose socialiste, dont l’attrayante parure ne dissimule en vérité que des épines acérées, la violette, elle, est une fleur sans défaut.

C’était, Guillaume vous l’a dit, la fleur préférée de Napoléon.

Elle est devenue le symbole des bonapartistes de l’ombre.

Dans leur cœur, la violette était un signal de reconnaissance : c’était la fleur du printemps et de l’espoir. La fleur de la fidélité, aussi.

C’est là que la grande Histoire de France rejoint la nôtre, mes chers amis.

Car à notre tour, nous allons faire que la Fête de la Violette devienne l’immanquable rendez- vous d’une certaine droite :

celle qui, les pieds dans la glaise, n’oublie pas tout ce que la France doit à ses terroirs, celle qui reste fidèle à ses convictions, fidèle aux Français et fidèle à la France.

 

Car hélas... il y a une autre droite.

Une droite qui, au fil des années, a changé, une droite qui, jour après jour, a trahi. Cette droite a voulu s’allier au centre, elle s’est donc soumise au centre, au politiquement correct, au conformisme, au statu quo, et puis finalement à la gauche.

Alors, il n’y eut plus en France que deux gauches dont l’une s’appelait la droite.

Au pouvoir, ils n’ont rien fait, dans l’opposition ils n’ont rien dit. Macron est venu faire au grand jour, ce que cette droite avait fait en catimini. Il les a surpassés, il les a subjugués, il les a enrôlés et c’est ainsi que la droite LR est morte.

Oh, bien sûr, les vieux réflexes n’ont jamais manqué de ressurgir à chaque élection.

Lorsqu’il s’agit de se faire élire, cette vieille droite-là ne manque pas de ressort : elle sait parfaitement que son électorat, lui, n’a pas changé.

 

Elle sait lui dire – et parfois avec beaucoup de talent, comme en 2007 - ce qu’il veut entendre, ce à quoi il aspire pour son pays.

Malheureusement, il manque le talent aux Républicains de 2023 mais l’entourloupe est toujours la même.

Mes chers amis, savez-vous comment deviner qu’une échéance électorale approche ? C’est quand les Républicains se souviennent qu’ils doivent être de droite !

Depuis quelques jours, la direction des LR, qui voit avec angoisse se rapprocher les élections européennes, essaye de toutes ses forces de faire croire à l’énième chemin de Damas de son parti.

Mais, comme souvent avec Les Républicains, tout sonne faux.

Comment croire, en effet, le parti aux 100 000 promesses ?

 

Comment croire un parti qui, à chaque fois qu’il a été au pouvoir, a systématiquement trahi ses engagements ?

Comment croire à un parti dont l’un des ténors, Xavier Bertrand, a dit qu’il préférait les communistes à ce qu’il appelle stupidement “l’extrême droite" ?

Comment croire au parti qui, encore aujourd’hui, se déchire quant à la conduite qu’il doit adopter vis-à-vis d’Emmanuel Macron ?

Comment croire à ce parti, quand la moitié des candidats potentiels pour remplacer Elisabeth Borne en sont issus ?

Chers amis, soyez-en sûrs, nous ne craignons rien ! Les LR peuvent essayer de nous singer autant qu’ils le veulent. Le peuple de droite ne s’y trompera plus : il ne prête même plus l’oreille devant le centième coup de bluff des Républicains.

Le constat de la mort annoncée des LR, je l’ai fait en septembre 2021. Vous l’avez fait aussi. La droite n’était plus représentée en France.

 

Nous nous sommes engagés et nous les avons battus lors de la présidentielle. Nous devons désormais reprendre le flambeau et redorer le blason de la droite !

Car la droite que nous aimons n’a jamais été un vieux syndicat d’élus, tout juste bons à se faire réélire sur la seule crainte du changement.

La droite que nous aimons n’a jamais été cette force d’appoint à une majorité centriste, dont le rôle à l’Assemblée nationale se limite à sauver, chaque semaine, la peau d’une Première ministre détestée.

La droite que nous aimons n’a jamais été celle qui, effrayée par son ombre comme par la plume des journalistes, a systématiquement fait siens les anathèmes de la gauche.

Enfin, mes chers amis, la droite que nous aimons n’a jamais été celle qui, s’accommodant d’un grand remplacement utile pour les affaires, a fait semblant de découvrir le péril mortel de l’immigration le jour où ses derniers électeurs ont commencé à fuir !

 

Notre droite, c’est l’inverse de tout cela. Notre droite est fière, solide, volontaire.

Notre droite aime l’Histoire de son pays et fera tout pour en écrire la suite !

Notre droite rend hommage à son passé et au courage des grands Français, de Roland à Jeanne d’Arc, de Bayard au poilu de 14, en passant Jean Moulin, d’Estienne d’Orves et le jeune Henri, qui s’est illustré à Annecy.

Notre droite est moderne et travailleuse. Elle est impertinente, imperturbable, insolente. Elle n’a pas peur des mots, pas peur de ses idées, pas peur de la réalité, pas peur de se faire des ennemis, si c’est dans l’intérêt de la France.

C’est pour cela que nous sommes tous ici rassemblés, aujourd’hui. Dix ans après, la Fête de la droite est de retour à la maison.

Alors je dis aux derniers électeurs des Républicains :

Vous êtes des patriotes sincères, vous n’aimez ni l’extrême droite ni l’inutile centre : votre

 

place est à nos côtés, la fidélité à vos idées est chez nous, Reconquête c’est votre maison !

La droite, c’est Reconquête, Reconquête, c’est la droite !

 

Et quand je dis que nous sommes la droite, entendez-moi bien : je dis que nous ne sommes pas et ne serons jamais l’extrême droite !

Nous sommes seulement ce que la droite était avant de se trahir et de vous trahir.

C’est-à-dire que nous sommes amoureux de la France et décidés à ne jamais collaborer avec ses ennemis.

C’est-à-dire que nous défendons l’héritage institutionnel du Général de Gaulle, la Vème République et le pouvoir du peuple, contre ceux qui veulent détruire nos institutions et établir le pouvoir des juges et des minorités.

C’est-à-dire que nous défendons le travail et la prospérité contre le socialisme, l’Etatisme et l’assistanat.

 

C’est-à-dire que nous défendons l’excellence à l’école et le roman national contre l’égalitarisme et la haine de soi.

Quand je dis que nous sommes la droite, c’est aussi que je refuse de ne nous positionner nulle part, dans le no man’s land idéologique du ni-droite ni-gauche, qui est surtout pour moi la marque du cynisme politicien qui se veut attrape-tout.

C’est qu’à force de trahisons, la droite a même fini par disparaître de la vie publique, au profit d’obscures périphrases et de concepts fumeux. Nationalistes, souverainistes, populistes, localistes, etc. : ce fut la course à qui trouverait le meilleur nom pour ne plus avoir à prononcer le nom de « droite ». Les derniers à en conserver l’usage étaient de vieux sénateurs somnolents et quelques députés inaudibles, noyés dans leurs contradictions. Joli tableau !

Et parce que je nous dis de droite, certains disent que je suis clivant… Que je ne veux pas rassembler TOUS les Français… Comme c’est intelligent ! Pourquoi n’avais-je donc pas pensé plus tôt à rassembler la France entière ?

Mais bien sûr que j’aimerais rassembler tous les Français. J’adorerais faire 100% au premier tour, ne plus cliver DU TOUT ! Vraiment ça me plairait beaucoup !

Seulement voilà, avant d’en rassembler 100%, il faut déjà commencer par rassembler ceux qui sont d’accord entre eux, pour qu’ils puissent agir, mener une action cohérente, avoir un impact sur le destin de la France, toutes choses dont les politiciens se moquent éperdument !

C’est pour cela que la politique c’est dire ce qui nous sépare, ce qui nous distingue, ce qui nous oppose, pour que les électeurs aient le choix. On a même appelé cela la démocratie !

Et en réalité, TOUS les autres ont un clivage, chacun divise à sa manière… Certains ne veulent parler qu’aux riches, d’autres qu’aux classes populaires, d’autres qu’aux woke et aux musulmans…

 

Seulement, à notre sens, ils se perdent dans de mauvaises divisions, car ce n’est pas celles qui assurent la défense des intérêts de la France.

C’est pour cela que ne voulons pas céder au piège du clivage “mondialistes contre patriotes”. Emmanuel Macron et Marine Le Pen nous l’ont imposé par deux fois, en 2017 et 2022 : non seulement ce clivage ne profite qu’à Macron et à son futur héritier, mais en plus la France et la politique n’en sont pas sorties grandies.

Quelle erreur historique, en effet, de jeter aux orties le clivage droite gauche précisément au moment où la gauche se renouvelle, où elle renait de ses cendres dans l’islamogauchisme le plus vindicatif, dans la légitimation de la violence la plus indécente, et dans le délire wokiste le plus destructeur.

La gauche, elle, n’a jamais autant assumé son identité : elle s’en est même servie pour s'unir, pendant que les autres formations de droite refusaient la main que nous leur tendions.

 

Quelle erreur historique, quand partout en Europe, des formations qui assument être de droite s’imposent dans le jeu politique, soit en remportant directement des élections, soit en négociant des accords de gouvernements avec les vieux partis de droite.

Nous le montrerons à la France comme l’Europe nous le montre aujourd’hui : le clivage droite/gauche n’est pas un vain mot. Il est plus réel, plus pertinent que jamais, profondément enraciné dans notre histoire.

Il ne sépare plus deux familles politiques bien contentes de se partager le pouvoir, d’un mandat à l’autre.

Il sépare aujourd’hui ceux qui défendent la France, et ceux qui la détestent.

Il sépare les partisans de la flemme et de l’assistanat des défenseurs du mérite, de l’effort et du travail.

Je vous le dis aujourd’hui : les élections européennes ne constitueront pas le troisième épisode de cette farce, parce que nous l’empêcherons. Parce que nous imposerons nos thèmes, parce que nous ne cesserons de rappeler que ce qui est en jeu, c'est avant tout la survie de la France et du Vieux Continent.

Ceux qui misent tout sur cette opposition stérile se trompent deux fois.

  • Ils se trompent parce qu’ils pensent dépasser le clivage droite gauche en amenant à eux des électeurs de gauche qui rejettent la mondialisation. Mais c’est un mirage ! Les dernières mains désespérément tendues par Marine Le Pen à l’électorat mélenchoniste ou à Arnaud Montebourg l’ont montré. C’était pourtant logique… Montebourg et Mélenchon ont voté Macron et ce n’est sûrement pas l’électorat woke et musulman de Mélenchon qui allait choisir la candidate patriote…
  • Ils se trompent aussi, et plus gravement encore, parce que leur positionnement n’est pas autre chose que la réactivation de la lutte des classes. Soufflant sur les braises de la désunion nationale, ils suggèrent que tous les riches seraient des « mondialistes », des ennemis à abattre, des salauds qui ne défendent pas la patrie.

Je n’y crois pas. L’exemple de certains grands patrons suffit à démentir cette vieille soupe marxiste. Et je pense aussi aux innombrables hauts-fonctionnaires, cadres du CAC40, entrepreneurs et commerçants à succès dont beaucoup sont avec nous aujourd’hui, qui m’ont soutenu durant toute ma campagne et qui aiment passionnément la France.

Combien d’entre eux, pourtant patriotes convaincus, ont toujours refusé de voter pour le RN, lassés d’être les cibles trop faciles d’un populisme qui les rejette ?

Disons-le encore plus clairement : refuser le clivage droite-gauche, c’est se priver d’électeurs de droite indispensables, pour aller chercher des électeurs de gauche inatteignables !

 

Ce que je vous dis là nous parait à tous logique, pourtant aucun n’a eu de mots assez durs pour évoquer notre campagne, notre stratégie, notre résultat.

Ces thèmes de droite que nous avons fait renaître de leurs cendres, ils s’en moquaient ouvertement, les renvoyaient déjà aux oubliettes de l’histoire.

L’unanimité était totale : la gauche unie sous la houlette de Mélenchon, les macronistes, LR, le Rassemblement national étaient tous d’accords entre eux. Ressusciter la droite, la rassembler ? Ridicule !

Car voyez-vous, quand il y a des élections et que le peuple Français a enfin le pouvoir de choisir, il n’y a, à les entendre, pas plus urgent que tout ce qui n’est pas l’immigration : la guerre en Ukraine, le prix de l’essence, la baisse de la TVA, la réforme des retraites… l’immigration n’est pas une priorité pour les Français, nous disent-ils tous en cœur.

 

Mais dès que les échéances électorales s’éloignent, soudain tout refait surface. La réalité reprend le dessus. Les langues se délient !

Si vous avez, comme moi, suivi d’un œil attentif la première année de ce second quinquennat, cela n’a pas pu vous échapper…

Cette droite de l’identité qu’ils conspuaient quand nous l’incarnions l’année dernière, ils se l’arrachent tous aujourd’hui ! Cette année, c’est le bal des copieurs de Reconquête !

Il y a ceux qui y vont par petites touches, çà et là, qui tâtonnent. C’est la “décivilisation” d’Emmanuel Macron ou sa visite au Mont Saint-Michel, un an et demi après la nôtre.

Ce sont les rodomontades de Gérald Darmanin.

C’est la découverte tardive du scandale des privilèges migratoires algériens par Edouard Philippe.

 

C’est la rigueur budgétaire factice ou la fermeté feinte contre les fraudeurs d’un Bruno Le Maire.

Il y a ceux qui, tout en maintenant un discours de surface “ni droite-ni gauche”, veulent avancer leurs pions en coulisses pour éviter de perdre des électeurs vers nous…

Et puis il y a ceux qui y vont carrément, parce qu’ils voient leur mort en face, et là chez Les Républicains, il n’est plus question de petites touches ou de discrétion. Ce n’est même plus de la parodie, c’est de la drague lourde, c’est du harcèlement de rue ! Bravo aux Laurent Gerra de la politique française !

***

Je vous ai parlé de la fausse droite et des partisans du ni droite-ni gauche qui nous retardent, mais ces gens-là, malgré nos nombreux désaccords, ne sont pas nos ennemis.

Ils sont des concurrents, ils sont des rivaux. Je considère qu’ils se trompent et qu’ils nous retardent, et c’est utile de le dire et de le répéter pour permettre aux Français un choix éclairé.

Mais je vous le dis : nous sommes peut-être leurs ennemis, mais ils ne sont pas les nôtres. Et s’ils étaient assez clairvoyants pour avoir les mêmes priorités que nous, nous serions sans doute unis dans notre combat pour la France.

Les politiciens n’en veulent pas, nous l’avons compris, ce sera donc aux électeurs de faire cette union des droites en votant pour nous !

En revanche, il y a ceux qui nous ont désigné comme leur ennemi.

Mes chers amis, il paraît que j’adore les citations, alors aujourd’hui j’aimerais en commenter une qui nous sied particulièrement bien.

Vous la connaissez tous : « on reconnait la valeur d’un homme au nombre de ses ennemis ». Eh bien figurez-vous que c’est la même chose pour un parti politique !

 

Et il faut dire que ceux qui nous ont pris pour cible sont nombreux !

Vous savez ce qui les rallie ? C’est qu’ils sont ceux qui ont bien compris que nous étions les seuls à combattre leur volonté obstinée de détruire la France, de remplacer son peuple et d’endoctriner ses enfants.

  • Il y a bien sûr les journalistes pour qui nous sommes la cible numéro 1 !

Je ne vais pas revenir sur leur traitement de notre campagne, vous le connaissez. Mais je veux vous parler d’un évènement récent…

Il y a une semaine jour pour jour, à Brest, mes sympathisants et moi avons été attaqués par une horde de sauvages qui se prétendent antifascistes. Ils s’en sont pris à des vieillards, ils ont blessé des adolescents, ils ont détruit l’hôtel où nous nous étions réunis.

Une attaque en bonne et due forme, sous les yeux ahuris des policiers qui n’avaient reçu aucun ordre…

 

Pourtant, croyez-vous que la presse a condamné ces violences ? Eh bien non !

La presse a parlé de tensions, de heurts, d’affrontements entre pro et anti Zemmour. Rendez-vous compte, nous sommes les agressés, et soudain, par la magie d’un titre de presse, nous devenons co-responsables de l’attaque !

Abracadabra ! Le drame à Annecy : des tensions entre un migrant syrien et des poussettes ? L’attaque de Bordeaux : des heurts entre une grand-mère, sa petite fille et un barbare ?

Et puis à la malhonnêteté est venue se joindre l’indécence.

Alors que BFM m’invitait pour commenter cette agression, le journaliste m’a soudain posé cette question glaçante :

« mais si vous vous faites attaquer dans toute la France, est-ce que finalement, ce n’est pas vous le problème ? »

 

Mes chers amis, vous qui avez collé des affiches et qui avez parfois subi la menace pour avoir le seul tort de défendre la France, finalement, est-ce que ce n’est pas vous le problème ?

La star de la chaîne BFM TV, a osé insinuer, alors que images parlaient d’elles-mêmes que nous l’aurions un peu cherché car, dit-il « qui sème le vent … récolte la tempête ».

Mais quel vent sème une vieille femme innocente qui vient se faire dédicacer un livre ?

Quel vent sème un jeune adolescent qui se fait lyncher par 15 personnes alors qu’il venait rencontrer l’auteur qu’il apprécie ?

Quel vent ont semé toutes les victimes quotidiennes de l’immigration ?

Ces Français sont innocents, vous, vous le savez. Mais pour certains, je crois comprendre que contre nous tout est permis.

  • Les racailles d’extrême gauche l’ont encore montré cette semaine.

 

Parmi toute l’ultra gauche qui a bien compris que nous étions la seule droite puisque c’est nous qu’elle cible, j’aimerais évoquer plus précisément le cas de la CGT.

Ah… La CGT !

Le bilan de la CGT rien que cette semaine est solide !

On peut dire que cette semaine les cégétistes ont eu des journées chargées ! Ah là, ils n’ont pas chômé !

Ils ont participé aux violences contre ma dédicace à Brest, où on a pu voir leurs drapeaux flotter.

Ils ont soutenu le chaos organisé contre le Lyon-Turin...

Et puis il y a trois jours, un de leur cadre a tenu des propos ouvertement antisémites contre moi à Limoges. Devant des dizaines de témoins, dont des policiers, cet homme fin et courtois a osé me demander si mon train partait bien pour Auschwitz.

 

Jusqu’à quand faudra-t-il répéter que l’antisémitisme est aujourd’hui de gauche ?

Leur patronne, Madame Binet, a non seulement soutenu son cadre et jugé amusants les propos qu’il avait pu tenir, mais elle a en plus menti en atténuant les insultes qu’il avait proférées.

Et pourtant, toute la gauche a fait front derrière eux. Et Madame Binet, et des députés LFI, et certains journalistes de gauche… Ils ont décidé de soutenir les leurs, même ceux qui viennent demander à un homme de confession juive si son train part pour Auschwitz...

Laissez-moi poser une question simple : la CGT offre-t-elle à ses membres un totem d'immunité ? Imaginez une insulte antisémite venu d’un homme de droite : qu’aurait dit la presse ? Imaginez une seconde si un drapeau du RN ou de Reconquête avait flotté à une manifestation où les partisans de Mélenchon étaient physiquement attaqués ? Qu’aurait fait le gouvernement ? Mais ils auraient demandé la dissolution du mouvement !

 

Alors pourquoi continue-t-on de protéger la CGT ?

La CGT ne nous a pas seulement désigné nous comme ennemis.

La CGT est également devenue l’ennemie du peuple français, l’ennemie des travailleurs français, l’ennemie de la prospérité française.

Car la CGT, après s’être lamentablement soumise au stalinisme pendant la guerre froide, a décidé de se soumettre à l’islamo- gauchisme, de défendre les travailleurs sans papiers dont les premières victimes sont les travailleurs français, leurs salaires et leurs conditions de travail.

Car la CGT porte très mal son nom, elle qui est censée être la confédération générale du TRAVAIL ne représente plus les travailleurs et ne défend plus le travail depuis des décennies.

En revanche, personne ne défend mieux que la direction de la CGT la fainéantise, l’assistanat, le financement par l’Etat de la consommation des Français et des étrangers.

 

S’il y a un travail auquel les cadres de la CGT ne rechignent pas, c’est bien celui de la paralysie de l’économie française.

Le rêve de la CGT, ce n’est pas le rêve de certains de ses honnêtes adhérents, c’est-à-dire un travail digne pour tous. Non, le rêve de la CGT, c’est la grève générale.

La CGT n'a qu'un objectif : semer le plus grand désordre possible.

Paralyser les travailleurs est sa méthode. Nuire à la France est son métier.

Alors aujourd’hui, je veux demander solennellement à l’Etat l’arrêt de TOUTE subvention à la CGT.

Nous demandons à Bercy de publier la liste de toutes les subventions publiques distribuées à la CGT : les Français ont le droit de savoir où est dilapidé leur argent. Et alors que plus de deux tiers de nos compatriotes ont une mauvaise image de la CGT selon TOUS les sondages, il n’y a plus AUCUNE raison que notre argent à tous les finance.

 

De la même façon, chez Reconquête nous avons jugé qu’il n’y avait aucune raison de financer l’endoctrinement de nos propres enfants sans ouvrir la bouche ! Et là encore, nous nous sommes faits beaucoup d’ennemis…

  • Car il y a désormais le cartel de la destruction de l’école à nos trousses !

C’est parce que nous leur contestons leur monopole à l’école qu’ils nous ciblent.

Ils nous détestent car nous avons lancé un réseau de Parents Vigilants dans toute la France,

parce qu’ils sont 50 000,

parce qu’ils sont rejoints chaque semaine par de nouveaux parents inquiets et volontaires,

parce qu’ils nous remontent des témoignages scandaleux sur ce qui se passe dans l’école de nos enfants,

parce que grâce à eux nous parvenons chaque semaine à empêcher les initiatives désastreuses de l’Éducation nationale.

 

Alors je vous le dis aujourd’hui : qu’ils se tiennent bien parce que ce que je vais annoncer risque de leur déplaire.

Non seulement nous allons continuer,

Mais je vous annonce que dès la rentrée prochaine, nos Parents Vigilants se présenteront à toutes les élections de Parents d’élèves.

Nous voulons une présence officielle dans les murs de l’école,

parce que l’école française a besoin de nous,

parce qu’il s’agit de nos enfants, de la prunelle de nos yeux et de l’avenir de notre nation.

 

Ce que la gauche a détruit, nous, la droite, nous allons le reconstruire !

Protéger et transmettre, c’est le slogan de notre nouvelle affiche et c’est la vocation de la droite et donc de Reconquête !

 

Rejoignez les Parents Vigilants !

 

C’est le syndicat de vos enfants.

C’est le seul contre-pouvoir dans l’Education nationale.

Nous vous aiderons à peser, car votre voix compte !

 

Soyez sûrs que nous n’aurons pas moins d’ennemis, mais nous aurons plus de soutiens car ce sujet est transpartisan et je ne compte plus le nombre de parents qui viennent à nous grâce à lui !

 

Avant de conclure, je veux vous dire une chose importante, mes chers amis.

Vous n’avez des ennemis que parce que vous faites quelque chose.

À un ami qui se plaignait d’être attaqué, Victor Hugo a répondu :

« Moi qui vous parle, est-ce que je ne lutte pas depuis vingt ans ? Est-ce que je ne suis pas depuis vingt ans haï, déchiré, vendu, trahi, conspué, sifflé, raillé, insulté, calomnié ? Est-ce qu’on n’a pas parodié mes livres et travesti mes actions ?

Moi aussi, on m’obsède, on m’espionne, on me tend des pièges, on m’y fait même tomber. Mais qu’est-ce que tout cela me fait ? Je dédaigne.

C’est une des choses les plus difficiles et les plus nécessaires de la vie que d’apprendre à dédaigner. Le dédain protège et écrase. C’est une cuirasse et une massue.

 

Vous avez des ennemis ? Mais c’est l’histoire de tout homme qui a fait une action grande ou créé une idée neuve.

C’est la nuée qui bruit autour de tout ce qui brille. Il faut que la renommée ait des ennemis comme il faut que la lumière ait des moucherons.

Ne vous en inquiétez pas ; dédaignez ! Ayez la sérénité dans votre esprit comme vous avez la limpidité dans votre vie.

Ne donnez pas à vos ennemis cette joie de penser qu’ils vous affligent et qu’ils vous troublent. Soyez content, soyez joyeux, soyez dédaigneux, soyez fort. ».

Vive la République, vive la Violette, vive la droite, et, surtout, surtout, vive la France !