La bourse de naissance : enfin une mesure pour la ruralité !
J’ai annoncé hier, sur la belle terre de Sologne, une partie de mon programme pour la France rurale avec une mesure centrale, qui me vaut depuis hier des milliers de retours enthousiastes : « La Bourse de Naissance ».
La France souffre d’un gigantesque déséquilibre entre les banlieues des grandes villes, surpeuplées et subventionnées, et nos campagnes, désertifiées et oubliées. Ce déséquilibre déchire nos cœurs de patriotes. Je veux y mettre fin et rétablir l’égalité dans notre pays. D’une part, en cessant de déverser sur les banlieues une manne ininterrompue, qui ne nous a jamais permis d’acheter la paix sociale. D’autre, part en rendant à nos campagnes leur vitalité, leur sécurité et leur fierté. Ces deux projets majeurs doivent être menés de front.
Je veux que la vie renaisse dans nos campagnes. Je ne veux plus voir nos maternités et les classes de nos écoles fermer les unes après les autres, parce que les naissances se font de plus en plus rares. Dès l’été 2022, pour chaque nouvel enfant né dans une famille de la France rurale, nous mettrons en place une «Bourse de Naissance» de 10 000 euros. Cette bourse permettra de prendre en charge la garde d’enfants, la nounou, la crèche, la garderie, le surcoût du transport, l’aménagement du logement... La condition ? Être Français, vivre dans une commune rurale depuis plus de deux ans, continuer d’y vivre pendant encore trois ans et faire un enfant !
Les banlieues connaissent une véritable explosion démographique, alors que nos communes rurales souffrent d’un déficit de naissances. Dans ces conditions, forcément, les services publics s’en vont... Il est urgent de leur donner, à tous, la meilleure raison de revenir : le dynamisme démographique. Car plus le monde rural sera peuplé, plus il sera vivant, riche et attractif. Des familles qui s’installent, c’est une classe qui rouvre dans l’année qui suit, c’est une maternité qui revient, ce sont des médecins qui se réinstallent, ce sont des commerçants qui trouvent enfin l’envie de rouvrir leurs boutiques.
Cette mesure présente un coût de 2 milliards d’euros. C’est dix fois moins que le coûts des aides sociales aux étrangers extra-européens. C’est vingt fois moins que le coût des fraudes sociales. C’est plus de trente fois moins que le coût des plans banlieues des quarante dernières années ! L’État est capable de financer les mineurs isolés clandestins, qui coutent chacun près de 50 000 euros par an. Alors, pourquoi ne pourrait-on pas dépenser 10 000 euros pour un nouveau-né Français dans nos campagnes ?
Nous allons faire des familles rurales les premières bénéficiaires de notre nouvelle politique. Plus pour les Français ruraux, moins pour les étrangers, moins pour ceux qui ont déjà bénéficié de beaucoup d’argent public : c’est de la justice ! Les politiciens défendent une politique de la ville, je défends une politique de la campagne !
Éric Zemmour