La Corse est grande quand elle est corse au sein d’une France forte
L’autonomie de la Corse proposée par Monsieur Darmanin, ministre de l’Intérieur, est une basse manœuvre électoraliste au service de la candidature d’Emmanuel Macron.
Elle ne répond en rien aux enjeux cruciaux du moment. Ces enjeux sont identitaires. Les Corses veulent vivre libres et fiers sur la terre de leurs ancêtres. Comme tous les Français, ils veulent être respectés.
Oui à l’identité fière d’une Corse forte dans une France forte ; la Corse est grande quand elle est corse au sein d’une France forte. Je suis le premier défenseur de l’identité corse et je sais combien elle est compatible avec la fierté française : je rétablirai partout la fierté identitaire. Comme je le disais dans mon discours d’Ajaccio, je serai intraitable sur les questions incontournables du refus de l’immigration, de la bétonisation et de la spéculation, de la défense de l’identité insulaire, de la langue et de l’agriculture corse.
Je veux une France qui fait régner l’ordre, pas une France qui cède à la violence. Je veux une France dans laquelle l’État ne négocie pas en catimini. Je veux une France qui respecte les Corses, pas d’un État qui ne se met à les écouter qu’en catastrophe.
Le gouvernement fait donc le choix de ne pas traiter la question qui a embrasé la Corse ces dernières semaines : celle du djihâd en prison. La France est faible quand elle laisse un djihadiste, ennemi de la France, continuer le djihâd en prison. Elle est faible quand elle laisse cet ennemi de la France torturer un codétenu pendant 8 longues minutes. Que Macron cesse de se taire sur l’essentiel : il est particulièrement révoltant de voir un Président de la République jouer avec nos institutions et avec notre unité en catimini, parce qu’il est incapable de mettre les djihadistes hors d’état de nuire !
Avec Macron, c’est le délitement partout. Les Corses aiment la France quand la France est grande. Avec moi, la France redeviendra grande, la Corse redeviendra fière de son identité corse : la Corse restera corse au sein d’une France forte.
Éric Zemmour